par Frédéric (du 24 décembre 2006 au 3 janvier 2007)
Samedi 23 décembre 2006 :
Je n’ai pas choisi ce métier pour voyager… C’était un choix par défaut puisqu’après deux échecs cuisants aux concours d’entrée à toutes les écoles de journalisme, il m’avait fallu choisir, contraint par mes parents, une solution de substitution…
En revanche, si je continue, vingt ans après, à travailler avec la même passion, c’est entre autres raisons, parce que j’ai attrappé le virus du voyage depuis que j’exerce ce métier.
Cette année, je passerai Noël à Zanzibar. Je jongle depuis juin avec les réservations de mes prestations. Pour l’avion, il était déjà trop tard pour trouver de la place entre Paris et Zanzibar sans passer la nuit quelque part… il faut dire que nos dates sont « critiques » : nous ne pouvons pas partir avant le 23 décembre et nous devons impérativement être de retour à Paris le 7 janvier au plus tard (vivre avec un prof, c’est ma croix !)
Alors, dormir à Dar es Salaam, Johannesbourg ou Dubai ? Nous nous sommes dit que Dubai était la destination la plus exotique… C’est donc avec Emirates que nous décollons le 23 décembre en fin de soirée. 6 heures de vol jusqu’à Dubai, escale de 6h30 à 10h dans l’un des aéroports les plus confortables et les mieux équipés au monde, redécollage pour Dar es Salaam… nous n’avons que deux heures pour y faire faire notre visa, récupérer nos bagages et enregistrer sur Precision Air : le vol Dar es Salaam/Zanzibar ne dure même pas 15 minutes, à seulement 4000 pieds, ce qui permet d’avoir un bel aperçu de la géographie de l’île…
Dimanche 24 décembre 2006 :
17h. « Karibu Zanzibar » (Bienvenue à Zanzibar) lance Rashid lorsque nous sortons de l’aéroport. Il a tenu à nous accueillir lui-même alors que son fils de 9 ans l’attend pour fêter Noël.
Il ne restera dans la voiture que quelques minutes avec nous. Omar, son adjoint, le déposera à Stone Town et nous accompagnera ensuite au Breezes Beach Club and Spa Zanzibar, l’un des 5***** du sud-est de l’île : 70 chambres, 3 bars et 4 restaurants, ce qui permet d’éviter toute impression de foule. Le Breezes, comme la plupart des hôtels ajoute au prix « très haute saison » un supplément « dîner de Noël » qui saurait être dissuasif à l’extrême si nous n’avions pas les mêmes vacances que tout le monde… le buffet est le même que d’habitude, il y a un peu plus de langouste que d’habitude, mais c’est loin de justifier ce supplément de 45 € par personne.
Lundi 25 décembre 2006 :
Nous sommes arrivés à Zanzibar il y a moins de 24 heures mais nous avons déjà eu un petit déjeuner au champagne, un massage balinais et deux heures de nage dans les eaux turquoise de l’Océan Indien. Partout au Breezes scintillent des lumières discrètes de bougies et de lampes à pétrole. La musique est douce, la décoration sublime à base de meubles de bois précieux, de coussins brodés et de lourds tissus. Le soir, pendant que nous dînons, le personnel de l’hôtel dispose dans nos chambres des fleurs d’orchidées, d’hibiscus et de roses. Finalement, la vie de sultan a du bon…
Mardi 26 décembre 2006 :
Déjeuner les pieds dans le sable au restaurant de la plage. Il faut ensuite faire une petite pause dans la parenthèse de nos vacances : la direction du Breezes m’a accordé une réduction sur le séjour pour que je connaisse mieux l’établissement. Je visite donc une chambre « jardin », une chambre « deluxe » et une « superior suite », le seul restaurant où je n’ai jamais dîné et la réception dans ses moindres recoins….
J’ai ensuite enfin le privilège de découvrir « le Palms« , adjacent au Breezes et qui appartient au même propriétaire. Impressionné, je me mets soudainement à chuchotter : le Palms est un ensemble de six villas superbes, chacune avec piscine privée et room service 24h/24. Une décoration des plus raffinées à base de bois clair avec des fleurs partout… des chambres ouvertes sur des salles de bains immenses…
Nous l’avons vendu deux ou trois fois à l’agence, uniquement à des clients qui voulaient le meilleur… ils n’ont jamais été déçus.
Il faut quitter ce paradis pour continuer à travailler un peu : Rashid veut me faire découvrir les deux autres 5***** du sud-est de l’île.
A peine arrivé au premier, je fais un caprice et refuse d’aller plus loin : la réception majestueuse aux carreaux « façon marbre », des matelas en plastique sur les transats autour de la piscine où l’on joue de la variété italienne trop fort… ça n’est pas l’idée que je me fais d’un 5***** mais il est vrai qu’à Zanzibar, elles sont distribuées de façon un peu généreuse…
A quelques centaines de mètres, nous arrivons au Sultan Palace qui a autrefois été labellisé « relais et châteaux ». Il a fallu chercher un membre du personnel pendant dix minutes… la réception était déserte, le bar vide… on nous explique finalement que l’on ne pourra pas voir de chambre : l’hôtel est complet… Je me demande tout de même où sont les clients : autour des quinze bungalows, immenses, un grand jardin qui semble ne pas avoir été entretenu depuis des années… je réussis finalement à apercevoir un couple au bar de la plage. Elle semble s’étendre sur des kilomètres de long… je me dis que l’endroit conviendrait à ceux qui veulent se ressourcer, tout oublier au cœur d’une nature sauvage… on demande les prix : la personne que nous avions fnalement trouvée nous promet qu’elle nous les enverra. Après deux relances, je recevrai finalement une grille en février…
Quinze kilomètres au sud, nous arrivons à Jambiani où nous allons passer trois jours dans une petite guest-house très simple, genre « cabane sur la plage » : les cinq chambres sont minuscules, elles donnent sur une très belle plage équipée de transats en cordes de palmiers. Accueil chaleureux d’Ali qui croit nous faire plaisir en nous donnant LA chambre avec climatisation (on déteste la clim’ et ne la brancherons pas…) On a table et bar ouverts pendant trois jours. Le Coco Beach est réputé avec raison comme l’une des meilleures tables de l’île. Les crustacés et poissons sont délicieux, les fruits sucrés et juteux… seuls au monde, nous allons nous refaire une santé…
Mercredi 27 décembre 2006 :
Ce soir, nous ferons une infidélité au restaurant du Coco Beach : nous sommes invités à dîner par mes amis Sylvia et Torgeir. Il y a deux ans, ils ont quitté la Norvège pour s’installer à Jambiani, qu’ils avaient découvert il y a dix ans.
Ils ont imaginé, fait construire et aménagé avec le meilleur goût trois maisons : la villa Bahati, la plus grande, a cinq chambres et autant de salles de douches au rez-de-chaussée. A l’étage, une grande terrasse-restaurant-lounge est ouverte sur l’infini de l’Océan.
Cette semaine, un groupe de copains l’a entièrement réservée et il y règne une ambiance un peu « colonie de vacances » mais d’habitude, on sert le dîner sur des petites tables de deux.
A coté, la villa Kikadini est toute ronde, recouverte seulement à moitié d’un toit qui permet de bronzer au salon ou de dîner sous les étoiles… La villa a trois grandes chambres, une cuisine où le chef prépare les repas devant les clients et les fait participer s’ils sont intéressés. L’objectif de Sylvia est de louer l’intégralité de la villa à des familles ou petits groupes d’amis. Comme la demande est assez faible, elle accepte de la louer « à la chambre » et il semble que la cohabitation entre les clients se passe bien…
La troisème maison est la villa Maroc. Contrairement aux deux autres, de style zanzibarite, la villa Maroc ressemble à un petit riad. Bien sûr, cela choque dans l’environnement mais la maison est faite pour être « vécue de l’intérieur ». Au rez-de-chaussée, un salon avec cuisine américaine et une chambre ; à l’étage, une grande chambre décorée avec recherche, une salle de douche et une grande terrasse avec baignoire. C’est sur la terrasse que nous dînons tous les quatre d’une cuisine raffinée arrosée de champagne.
Sylvia nous raconte mille anecdotes à propos des constructions des maisons, ses années de galère où on lui a volé ses sacs de ciment, où ses maçons étaient payés par d’autres pour ne pas travailler pour elle… et évoque ses projets : construire deux nouvelles maisons (les travaux ont d’ailleurs commencé), faire creuser une piscine… je redoute que l’agrandissement de la propriété lui fasse perdre son âme mais Sylvia me promet « no animals, no children, no Italians » (les Italiens sont très mal vus à Zanzibar car ils s’entassent dans des hôtels-clubs gérés par leurs compatriotes et n’en sortent que huit jours après leur arrivée pour prendre le charter qui les ramènera en Italie ; l’immense majorité des Italiens ne voit ni Stone Town, ni un jardin aux épices, ni la variété des paysages de Stone Town. Les zanzibarites savent que c’est la première communauté de touristes à Zanzibar mais ont l’impression que cette clientèle ne leur apporte aucun revenu)
Au sein du couple, Sylvia s’occupe de l’opérationnel ; Torgeir gère les finances et le commercial. Il n’est guère retoutable à ce niveau : au dessert, il m’annonce que Zanzibar Voyage est son troisième client ; je lui promets que nous serons le deuxième en 2007 et en profite pour négocier l’exclusivité de la commercialisation des villas sur le marché français. Torgeir me l’accorde et me demande au minimum un chiffre d’affaires 2007 équivalent à celui de 2006. Je me garde de lui faire remarquer qu’avec les réservations déjà engragées pour cet hiver, le chiffre de 2006 est déjà atteint à plus de 80%.
Jeudi 28 décembre 2006 :
Après une partie de pêche au large de Jambiani, je travaille encore un peu : je vais voir le Sau Inn que j’avais adoré il y a deux ans. L’endroit est méconnaissable. Des travaux ont commencé un peu partout dans l’hôtel mais semblent avoir été arrêtés en cours. Ça sent l’huile rance, le jardin est à l’abandon… j’envoie immédiatement un SMS à Thibault pour lui demander de retirer l’hôtel de notre offre et de trouver une solution d’hébergement pour les clients qui devaient y séjourner dans les prochaines semaines.
Vendredi 29 décembre 2006 :
Ce matin, départ pour Pongwe Beach Hotel, un petit bijou de seize chambres réputé pour son jardin, sa bonne table et sa petite plage de sable blanc. Je vais enfin faire la connaissance d’Heidi, la jeune zimbabwéenne qui gère la réservation et la réception de l’hôtel. C’est elle qui m’avait décidé à réserver dés le mois de juin mes vacances de Noël : le 1er juin, je lui avais demandé de réserver des chambres pour une grande famille du 24 au 26 décembre et elle m’avait répondu « du 17 décembre au 8 janvier, il ne me reste plus qu’une chambre pour trois nuits du 29 décembre au 1er janvier ». Cinq minutes plus tard, je la réservais pour moi…
Nous y avons passé trois jours de rêve. Un seul reproche : le personnel y est trop prévenant : envie de mettre une pancarte à coté de mon hamac : « non, je n’ai ni faim ni soif, ni envie de rien… non, je n’ai pas encore décidé à quelle heure je veux déjeuner et laissez moi lire mon bouquin ; merci » Je ne vais pas reprocher au Pongwe d’avoir été réveillé trop tôt chaque matin (le chant des oiseaux à 6 heures du matin) ni de m’avoir fait grossir de deux ou trois kilos (la faute du chef…)
Samedi 30 décembre 2006 :
Chant des oiseaux à 6 heures. Deux polars sur la plage. Bains de mer. Rien d’autre… Vacances…
Dimanche 31 décembre 2006 :
J’ai du voir voir Julie et Andrew, les priopriétaires du Bluebay au moins dix fois en quatre ans… A chaque salon touristique européen, ils font le déplacement pour assurer la promotion de leur hôtel. Je n’étais jamais allé au Bluebay. C’est une structure de 88 chambres et ça ne va pas s’arrêter là : un projet de construction de 24 autres chambres, d’un restaurant et d’une nouvelle piscine est en cours. Ils viennent aussi de finaliser le rachat de « la villa », un hôtel de vingt chambres (voisin du Bluebay) dont la capacité d’accueil va « au moins tripler ».
Ils me promettent que tout ceci restera en harmonie avec l’environnement et que l’on n’aura pas l’impression de foule… je demande à voir le résultat ! mais il est vrai que jusqu’à présent, tout a été fait pour que l’on se sente bien au Bluebay : on n’est absolument pas génés par les travaux en cours.
Le homard est délicieux. Je suis ravi d’avoir vu Julie et Andrew plus de vingt minutes entre deux rendez-vous… On rentre à la nuit tombée au Pongwe Beach Hotel. Réveillon de folie : on a veillé jusqu’à 23 heures…
Lundi 1er janvier 2007 :
Aujourd’hui, au travail !
Je dois visiter une dizaine d’hôtels que j’ai déjà vendus pour la plupart mais que je n’ai jamais visités. Nous partons vers le nord…
A Kiwengwa, se dresse le dernier né des grands hôtels de Zanzibar : le Kempinski est une succession des dix gros blocs de pierre de corail sans charme. Il n’y a pas de plage (j’écrirai pudiquement sur le site de l’agence que l’on « accède à la mer par un grand ponton ») et on pourrait être à Maurice, Bali, Cuba ou Tahiti, ça serait pareil… Les seuls intérêts de l’endroit sont le luxe raffiné des chambres (même si la déco fait plus penser au Japon qu’à l’Afrique) et le spa de l’hôtel, superbe, le plus beau de Zanzibar, sans concurrence possible…
A Matemwe, coup de foudre pour Matemwe Beach Village, un petit ensemble de 17 chambres et 6 suites décorées avec goût. Une clientèle assez jeune (des plongeurs pour la plupart) a les yeux encore ensommeillés. Leur soirée de réveillon a sans doute été plus animée que la notre. L’accueil est chaleureux, la plage superbe, le petit déjeuner a l’air succulent… une adresse que je recommanderai !
Non loin, je visite le chantier du Moevenpick (la commerciale avait insisté pour que j’y aille…). Comme je n’ai pas beaucoup d’imagination, j’ai du mal à comprendre comment ce chantier pourra devenir un jour un hôtel… surtout qu’il doit ouvrir en avril. Je demanderai à Rashid d’aller voir l’évolution de temps en temps avant de commencer à vendre…
Au nord de l’île, je visite le village de Nungwi. Le village est simple, joli, avec de nombeux restaurants où se mèlent touristes et locaux. La mer y est d’un bleu un peu laiteux… c’est superbe ! De nombreux petits hôtels s‘y succèdent. Je choisis pour nos futurs clients les Langi Langi Bungalows (jolie plage à marée basse… à marée haute, on accède à la mer par un grand ponton…) et Nungwi Village Beach Resort : 32 chambres sur une belle plage de sable blanc. Un bémol : 40 nouvelles chambres sont annoncées d’ici juillet 2007. Là aussi, je demanderai à Rashid d’aller faire un tour…
A l’écart du village, à l’extrême pointe Nord, Ras Nungwi est le plus bel endroit du Nord de l’île. Les chambres sont grandes, simples, dans un beau jardin, au sommet d’une petite colline qui donne sur une très belle petite plage de sable fin.
Je serais bien allé voir l’atoll de Mnemba, au large de Nungwi et de Matemwe. L’îlot est privé, il y a juste un très bel hôtel mais Bill Gates l’a réservé en intégralité… j’irai une prochaine fois !
Descente vers Stone Town, le vieille ville de pierres. Nous allons dormir deux nuits au Tembo, une vieille demeure arabe face à la mer.
Mardi 2 janvier 2007 :
Aujourd’hui, Rashid s’est occupé de nous réserver un petit bateau à moteur pour aller visiter les îles au large de Stone Town. On accoste à Prison Island, l’île des tortues. Grosse déception ! il y a deux ans, Thibault avait vu les tortues géantes (échangées contre des épices à la fin du XIXème siècle avec les Seychelles) en liberté sur la plage. Les touristes leur ont fait trop de mal : elles sont désormais parquées dans un enclos et vivent entassées dans la boue et leurs excréments.
On continue jusqu’à Chapwani, une petite île privée où dix chambres ont été construites face à la mer. J’y retrouve Nicole, une Française que j’avais rencontrée il y a quatre ans. Elle tenait à l’époque une maison d’hôte dans Stone Town. Elle est installée à Zanzibar depuis plus de vingt ans, presse les femmes de ménage dans un swahili rapide tout en organisant les sorties snorkeling d’une famille dont les enfants sont pressés de découvrir les fonds coraliens. Elle me demande des nouvelles de la France et me prie de demander à nos clients de lui apporter des journaux en français… à Zanzibar, ils sont introuvables. Je le lui promets ! L’après-midi, je cours au marché et dans les boutiques de décoration. Noël en retard : epices, masques africains, coffre en bois, batiks, huiles de massage… le soir, j’écris mes cartes postales à la va-vite, comme d’habitude !
Mercredi 3 janvier 2007 :
Avant le départ, Omar tient à me montrer quelques hôtels de Stone Town. Le premier est le Beyt Al Chai, au cœur de la vieille ville : une ancienne maison de thé transformée en hôtel chic et intime de six chambres.
L’Africa House est une pâle copie du Tembo (en cher…), le Chavda essaie aussi de copier le Tembo sans être aussi joli. Au détour d’une rue, Omar me dit « promis… c’est le dernier » : Zanzibar Palace Hotel est une très belle demeure de neuf chambres toutes différentes. Chacune porte le nom d’une princesse orientale. A part les deux petites chambres avec douche, elles mériteraient toutes d’être qualifiées de « suites ». La majorité est équipée de baignoires en pierres. Marion et Sebastiann, le couple belge qui a ouvert l’endroit est particulièrement attentif à la qualité du service rendu aux clients. Dans chaque chambre, télévision par satellite, lecteur de DVD, room service… à prix raisonnable. C’est presque trop beau !
Il faut repartir de Zanzibar… le cœur lourd… je promets une visite l’hiver prochain, sans doute en février… vol Zanzibar/Dar es Salaam puis Dar es Salaam/Dubai. La réalité du modernisme nous surprend : à Zanzibar, nous nous sommes laissés vivre dans des petits hôtels de charme… à Dubai, nous descendons dans un hôtel de chaine au cœur de la zone de conférences et de foires internationales.
Jeudi 4 janvier 2007 :
Dubai… il ne reste du petit pays de Bédouins que le musée historique de Dubai. En quelques minutes, un petit film explique aux touristes comment l’Emirat a vendu son âme au capitalisme sauvage… on y trouve toutes les enseignes de la World Company.
Le marché a peu être été dubaïote un jour mais aujourd’hui, on n’y trouve presque que des produits indiens ! On tente dans l’après-midi un tour au « mall of the Emirates » et sa fameuse piste de ski, où des enfants tous vêtus de la même combinaison (louée avec les skis) glissent sur de la neige artificielle sureveillés par des femmes en burka…
On est en plein « Dubai Shopping festival » : 50% de réduction par rapport à des prix déjà inférieurs à ceux pratiqués en France… pour les mêmes produits… le dernier achat de notre journée sera une valise ! Demain, je tenterai de négocier un rabais sur la facturation des excédents de bagages.
Vendredi 5 janvier 2007 :
Le vol Emirates Dar Es Salaam/Dubai arrive à 23h et les deux vols quotidiens Dubai/Paris partent à 8h et à 15h. C’est pourquoi un arrêt à Dubai est nécessaire. Les soldes commencent la semaine prochaine à Paris mais je n’ai plus un centime… je garde de Dubai une impression mitigée : n’aurais-je qu’une vision tronquée de l’émirat ? en fait, non ! En regardant quelques mois plus tard l’émission « Capital » consacrée à Dubai, j’ai reconnu l’intégralité des images diffusées… je n’ai donc rien raté…